Elle avait raconté son combat contre le cancer il y a deux ans. Aujourd'hui, il est de retour, et il est revenu en force. Il semblerait que d'un point de vue médical, elle ait peu de chances de survie. Mais, étonnamment, au milieu de la souffrance, de l'inconfort et de l'incertitude face à l'avenir, son exubérance joyeuse ne peut que prêter à sourire, et à se dire que si elle peut parler avec aussi peu d'inhibition, et autant de fraîcheur et de bonne humeur, de sujets aussi graves, qui sommes-nous pour nous plaindre ? Elle donne presque envie d'avoir le cancer, tant sa joie est contagieuse, et sa franchise désarmante.
On serait dupes de croire que sa manière de faire face à sa réalité et le ton qu'elle prend pour en parler soient des symptômes de légèreté et de naïveté. S'ils sont égaux à sa personnalité pétulante, ils sont surtout une preuve irréfutable de la réalité de Dieu dans sa vie.
Récemment, une de ses amies s'est introduite sur son blog pour organiser une réunion de prière en sa faveur. Le premier sujet qu'elle cite est la guérison de ce cancer. Or, même si je sais qu'elle serait ravie d'avoir la chance d'élever son petit garçon, quand elle demande de prier, ce n'est pas la requête principale de Jennifer. Elle n'a pas peur de mourir. Elle sait que Jésus l'aime, et qu'il est avec elle dans ses souffrances et qu'il l'accompagnera jusqu'au jour où il l'emmènera dans sa demeure. Elle sait qu'il nous est réservé à tous de mourir, et que ce n'est pas à elle d'en décider le quand et le comment. Fidèle à elle-même, elle s'est même vantée d'arriver la première au ciel pour tenir mon bébé dans ses bras, elle qui ne l'a jamais rencontré sur cette terre. Cette attitude me touche profondément et je trouve ce courage époustouflant...
Mais je pense qu'elle a raison. Au lieu de se focaliser sur une guérison médicalement improbable (mais non impossible à Dieu), elle trouve sa raison de vivre dans l'espérance de la vie éternelle. Elle sait que Jésus a remporté la victoire sur la maladie et la mort, et elle peut y faire face en paix. On peut être tellement obnubilé par un désir de guérison (alors qu'on va tous, un jour ou l'autre, passer par la mort), qu'on en oublie de penser aux choses d'en haut. Jennifer, comme Rachel ou Kara, me donne un exemple de bien souffrir et de bien mourir.
La plus grande tristesse pour ces mamans, c'est de laisser derrière elles leurs enfants. Mais je veux apprendre, comme elles, à accepter et à croire que Jésus est un meilleur parent que moi, et qu'il prendra parfaitement soin d'eux, que nous faisions partie de Son plan pour leur vie, ou non.
Face à la vie, face à la mort, l'esprit de Jésus me rend fort...
On serait dupes de croire que sa manière de faire face à sa réalité et le ton qu'elle prend pour en parler soient des symptômes de légèreté et de naïveté. S'ils sont égaux à sa personnalité pétulante, ils sont surtout une preuve irréfutable de la réalité de Dieu dans sa vie.
Récemment, une de ses amies s'est introduite sur son blog pour organiser une réunion de prière en sa faveur. Le premier sujet qu'elle cite est la guérison de ce cancer. Or, même si je sais qu'elle serait ravie d'avoir la chance d'élever son petit garçon, quand elle demande de prier, ce n'est pas la requête principale de Jennifer. Elle n'a pas peur de mourir. Elle sait que Jésus l'aime, et qu'il est avec elle dans ses souffrances et qu'il l'accompagnera jusqu'au jour où il l'emmènera dans sa demeure. Elle sait qu'il nous est réservé à tous de mourir, et que ce n'est pas à elle d'en décider le quand et le comment. Fidèle à elle-même, elle s'est même vantée d'arriver la première au ciel pour tenir mon bébé dans ses bras, elle qui ne l'a jamais rencontré sur cette terre. Cette attitude me touche profondément et je trouve ce courage époustouflant...
Mais je pense qu'elle a raison. Au lieu de se focaliser sur une guérison médicalement improbable (mais non impossible à Dieu), elle trouve sa raison de vivre dans l'espérance de la vie éternelle. Elle sait que Jésus a remporté la victoire sur la maladie et la mort, et elle peut y faire face en paix. On peut être tellement obnubilé par un désir de guérison (alors qu'on va tous, un jour ou l'autre, passer par la mort), qu'on en oublie de penser aux choses d'en haut. Jennifer, comme Rachel ou Kara, me donne un exemple de bien souffrir et de bien mourir.
La plus grande tristesse pour ces mamans, c'est de laisser derrière elles leurs enfants. Mais je veux apprendre, comme elles, à accepter et à croire que Jésus est un meilleur parent que moi, et qu'il prendra parfaitement soin d'eux, que nous faisions partie de Son plan pour leur vie, ou non.
Face à la vie, face à la mort, l'esprit de Jésus me rend fort...