"Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Éternel l'en délivre toujours." Psaume 34/19
Depuis que nous avons perdu notre enfant, je suis plus sensible à la quantité de souffrance autour de nous. Elle semble omniprésente ! Beaucoup de personnes partent du principe que "cela n'arrive qu'aux autres", et demandent "Pourquoi nous ?" Mais face aux nombreux drames dont on entend si souvent parler, qui nous touchent de près ou de loin, j'ai plutôt envie de demander "Pourquoi pas nous ?"
Rien qu'en considérant les tragédies semblables à la nôtre, je pense à :
Amy, qui a perdu son 5e bébé quand elle avait sept mois
Molly, la belle-fille de John Piper, qui a perdu son bébé à 38 semaines de grossesse
Nancy Guthrie, qui a perdu deux bébés, successivement, d'une maladie génétique rare, alors qu'ils avaient 6 mois
Sara, dont le 5e bébé est mort-né le lendemain de son terme
Dana, qui a perdu son petit garçon qui n'avait pas encore deux ans
Angie, dont le bébé qui avait des malformations congénitales n'a vécu que quelques heures après la naissance
Kimi Harris, qui a perdu son premier bébé à deux mois d'une malformation cardiaque,
Ma propre tante qui a perdu (comme moi) son 6e bébé à 4 mois, lors de l'opération qui devait réparer son petit coeur
Elles ont traversé ce chemin avant moi, et Dieu a utilisés toutes ces femmes (même si je ne les ai pas toutes rencontrées personnellement), leur expérience et leurs paroles pour me préparer à l'épreuve et m'encourager alors que je la traverse à mon tour...
Toutes ces histoires me rappellent que nous vivons dans un monde déchu, où le péché a mis sa marque -la mort- partout... Et là, je n'évoque que la perte d'un bébé, c'est sans même parler des accidents, de la perte d'un conjoint ou d'un parent, des cancers ou des maladies graves, de l'infertilité, des fausses-couches et de tant d'autres épreuves de la vie... La souffrance est vraiment partout. La question n'est donc pas "Vais-je souffrir un jour ?", mais bien "Quand est-ce que je vais souffrir ?" Et la question qui devrait suivre invariablement : "Ma connaissance de Dieu et de son amour est-elle suffisante pour ce jour-là ?" Ou bien mon ignorance me fera-t-elle défaut au jour de l'épreuve et me fera lever le point contre le dieu de mon imagination ?
Depuis que nous avons perdu notre enfant, je suis plus sensible à la quantité de souffrance autour de nous. Elle semble omniprésente ! Beaucoup de personnes partent du principe que "cela n'arrive qu'aux autres", et demandent "Pourquoi nous ?" Mais face aux nombreux drames dont on entend si souvent parler, qui nous touchent de près ou de loin, j'ai plutôt envie de demander "Pourquoi pas nous ?"
Rien qu'en considérant les tragédies semblables à la nôtre, je pense à :
Amy, qui a perdu son 5e bébé quand elle avait sept mois
Molly, la belle-fille de John Piper, qui a perdu son bébé à 38 semaines de grossesse
Nancy Guthrie, qui a perdu deux bébés, successivement, d'une maladie génétique rare, alors qu'ils avaient 6 mois
Sara, dont le 5e bébé est mort-né le lendemain de son terme
Dana, qui a perdu son petit garçon qui n'avait pas encore deux ans
Angie, dont le bébé qui avait des malformations congénitales n'a vécu que quelques heures après la naissance
Kimi Harris, qui a perdu son premier bébé à deux mois d'une malformation cardiaque,
Ma propre tante qui a perdu (comme moi) son 6e bébé à 4 mois, lors de l'opération qui devait réparer son petit coeur
Elles ont traversé ce chemin avant moi, et Dieu a utilisés toutes ces femmes (même si je ne les ai pas toutes rencontrées personnellement), leur expérience et leurs paroles pour me préparer à l'épreuve et m'encourager alors que je la traverse à mon tour...
Toutes ces histoires me rappellent que nous vivons dans un monde déchu, où le péché a mis sa marque -la mort- partout... Et là, je n'évoque que la perte d'un bébé, c'est sans même parler des accidents, de la perte d'un conjoint ou d'un parent, des cancers ou des maladies graves, de l'infertilité, des fausses-couches et de tant d'autres épreuves de la vie... La souffrance est vraiment partout. La question n'est donc pas "Vais-je souffrir un jour ?", mais bien "Quand est-ce que je vais souffrir ?" Et la question qui devrait suivre invariablement : "Ma connaissance de Dieu et de son amour est-elle suffisante pour ce jour-là ?" Ou bien mon ignorance me fera-t-elle défaut au jour de l'épreuve et me fera lever le point contre le dieu de mon imagination ?