A l'école des mamans -2ème partie
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Nous avons vu dans la partie précédente que le verset de 1 Timothée 2/15 : « Elle (la femme) sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté. » ne parle pas de la nouvelle naissance mais offre un formidable encouragement pour les mères. Le péché a introduit la mort dans ce monde, mais une merveilleuse opportunité est donnée à la femme d'aller à l'encontre de cette malédiction en donnant la vie. Il y a quelque chose de salutaire, ou de préservateur, dans le fait de devenir mère. Alors que tout dans ce monde est mortel et voué à la destruction, Dieu permet à la femme de contrer cette tendance à l'anéantissement en donnant la vie. Comprendre cela, c'est réaliser une glorieuse vocation de la femme. Il est évident que Dieu ne veut pas que toutes les femmes deviennent mères. Pour certaines, le célibat ou la stérilité sont dans Son plan. Mais dans tous les cas, et alors que le châtiment direct du péché pour la femme était la douleur dans la maternité, une des plus grandes contributions de la femme au monde est d'apporter la vie.
Voilà une première manière dont le fait de devenir est salutaire, mais il l'est aussi de bien d'autres façons concrètes dans la vie d'une femme. Dieu a créé la femme pour qu'elle nourrisse et qu'elle prenne soin de la vie qu'elle a enfantée. Il lui a donné des instincts naturellement maternels et ces instincts sont comblés lorsqu’Il lui donne le privilège d'avoir un enfant. De nombreuses histoires bibliques (celles de Sarah, de Anne, de Rachel et de Léa...) montrent qu'une des plus grandes joies pour la femme est de devenir mère. A l'inverse, ne pas pouvoir avoir d'enfant est assurément une des plus grandes souffrances de la femme. Tout comme un homme privé de travail peut facilement sombrer dans la déprime, et que l'un des meilleurs moyens pour lutter contre la dépression est peut-être l’activité, une femme privée d’enfant peut souffrir cruellement de cela, et même en arriver à la dépression.
Mais la maternité n'est pas seulement une grande joie, elle constitue également une véritable école du Seigneur. Elle est préservatrice en ce qu'elle forge le caractère. La douceur, la patience, la foi, l'amour, l'humilité... autant de vertus qui s'apprennent à cette école. En devenant mère, la femme découvre une toute nouvelle dimension de l'amour. Elle apprend à mettre de côté ses désirs, sa fatigue, quand après une journée épuisante, elle se lève encore inlassablement la nuit pour nourrir son nouveau-né ou nettoyer le vomi de son enfant malade et le soigner avec tendresse. Ou encore, devant son enfant en danger, cet amour la transforme en une véritable ourse prête à tout pour défendre son petit. Bien des femmes découvrent qu'en devenant mères elles font des choses dont elles ne se seraient jamais crûes capables. D'ailleurs, l'amour maternel est tellement fort que Dieu l'utilise pour illustrer l'amour qu'Il a pour Son peuple comme en Esaïe 49/15 ou 66/13.
Ainsi, la maternité est une école de l'amour. Nous aborderons la prochaine fois comment elle est aussi une école de la foi, de la patience, de l'humilité et de la sainteté.
Article publié en 2012 dans la revue "L'amour de la vérité", édité par l'ABF
Nous avons vu dans la partie précédente que le verset de 1 Timothée 2/15 : « Elle (la femme) sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté. » ne parle pas de la nouvelle naissance mais offre un formidable encouragement pour les mères. Le péché a introduit la mort dans ce monde, mais une merveilleuse opportunité est donnée à la femme d'aller à l'encontre de cette malédiction en donnant la vie. Il y a quelque chose de salutaire, ou de préservateur, dans le fait de devenir mère. Alors que tout dans ce monde est mortel et voué à la destruction, Dieu permet à la femme de contrer cette tendance à l'anéantissement en donnant la vie. Comprendre cela, c'est réaliser une glorieuse vocation de la femme. Il est évident que Dieu ne veut pas que toutes les femmes deviennent mères. Pour certaines, le célibat ou la stérilité sont dans Son plan. Mais dans tous les cas, et alors que le châtiment direct du péché pour la femme était la douleur dans la maternité, une des plus grandes contributions de la femme au monde est d'apporter la vie.
Voilà une première manière dont le fait de devenir est salutaire, mais il l'est aussi de bien d'autres façons concrètes dans la vie d'une femme. Dieu a créé la femme pour qu'elle nourrisse et qu'elle prenne soin de la vie qu'elle a enfantée. Il lui a donné des instincts naturellement maternels et ces instincts sont comblés lorsqu’Il lui donne le privilège d'avoir un enfant. De nombreuses histoires bibliques (celles de Sarah, de Anne, de Rachel et de Léa...) montrent qu'une des plus grandes joies pour la femme est de devenir mère. A l'inverse, ne pas pouvoir avoir d'enfant est assurément une des plus grandes souffrances de la femme. Tout comme un homme privé de travail peut facilement sombrer dans la déprime, et que l'un des meilleurs moyens pour lutter contre la dépression est peut-être l’activité, une femme privée d’enfant peut souffrir cruellement de cela, et même en arriver à la dépression.
Mais la maternité n'est pas seulement une grande joie, elle constitue également une véritable école du Seigneur. Elle est préservatrice en ce qu'elle forge le caractère. La douceur, la patience, la foi, l'amour, l'humilité... autant de vertus qui s'apprennent à cette école. En devenant mère, la femme découvre une toute nouvelle dimension de l'amour. Elle apprend à mettre de côté ses désirs, sa fatigue, quand après une journée épuisante, elle se lève encore inlassablement la nuit pour nourrir son nouveau-né ou nettoyer le vomi de son enfant malade et le soigner avec tendresse. Ou encore, devant son enfant en danger, cet amour la transforme en une véritable ourse prête à tout pour défendre son petit. Bien des femmes découvrent qu'en devenant mères elles font des choses dont elles ne se seraient jamais crûes capables. D'ailleurs, l'amour maternel est tellement fort que Dieu l'utilise pour illustrer l'amour qu'Il a pour Son peuple comme en Esaïe 49/15 ou 66/13.
Ainsi, la maternité est une école de l'amour. Nous aborderons la prochaine fois comment elle est aussi une école de la foi, de la patience, de l'humilité et de la sainteté.
Article publié en 2012 dans la revue "L'amour de la vérité", édité par l'ABF