Elle a enterré son mari en cette journée d'anniversaire pour notre couple. J'imagine difficilement s'habituer à vivre sans celui qui a été sa moitié pendant 62 ans, qui a partagé ses joies, peines, épreuves, petits et grands bonheurs... J'imagine plus un déchirement qu'une séparation...
S'il y a une chose qui me faisait plus peur que de perdre un enfant, c'est bien de perdre mon mari. Quand un enfant nous quitte, au moins on est à deux pour affronter l'épreuve et pour se soutenir mutuellement, mais quand c'est son conjoint qui nous précède dans l'éternité, on se retrouve alors seul... plus personne pour partager les fardeaux, les projets, l'amour pour nos enfants, le quotidien...
Quand je le regarde, je vois la seule personne qui a vécu la même chose que moi, qui a traversé la même épreuve, a dit 'au revoir' au même enfant. Cette soirée de février, elle devait être romantique, au restaurant avec d'autres couples, mais nous l'avons passée sur notre canapé, à nous tenir, à communier en silence et à nous accrocher ensemble à Dieu. Cette soirée-là, que nous n'aurions jamais souhaité, a été d'une douceur et d'une richesse peu courantes. L'enfant que je venais de perdre, c'était le sien. L'enfant qu'il venait de perdre, c'était le mien. Et cette douleur commune nous a liés comme jamais auparavant. Je ne pourrais jamais oublier ces moments sacrés et les semaines qui ont suivi. Jamais nous n'avions connu une telle intimité et une telle profondeur dans notre relation. Aussi tristes que puissent être ces souvenirs, pour rien au monde je n'échangerai le fait de les avoir passés avec lui. Dieu nous a fait un très beau cadeau en nous donnant l'un à l'autre, et je suis si reconnaissante pour ces quatorze années passées ensemble.
Oh combien je prie d'avoir, comme elle, encore de nombreuses années à deux... Mais un jour, à moins que le Seigneur ne nous reprenne ensemble, l'un de nous partira le premier... et je doute que le nombre d'année rende la séparation plus facile. Au contraire.
S'il y a une chose qui me faisait plus peur que de perdre un enfant, c'est bien de perdre mon mari. Quand un enfant nous quitte, au moins on est à deux pour affronter l'épreuve et pour se soutenir mutuellement, mais quand c'est son conjoint qui nous précède dans l'éternité, on se retrouve alors seul... plus personne pour partager les fardeaux, les projets, l'amour pour nos enfants, le quotidien...
Quand je le regarde, je vois la seule personne qui a vécu la même chose que moi, qui a traversé la même épreuve, a dit 'au revoir' au même enfant. Cette soirée de février, elle devait être romantique, au restaurant avec d'autres couples, mais nous l'avons passée sur notre canapé, à nous tenir, à communier en silence et à nous accrocher ensemble à Dieu. Cette soirée-là, que nous n'aurions jamais souhaité, a été d'une douceur et d'une richesse peu courantes. L'enfant que je venais de perdre, c'était le sien. L'enfant qu'il venait de perdre, c'était le mien. Et cette douleur commune nous a liés comme jamais auparavant. Je ne pourrais jamais oublier ces moments sacrés et les semaines qui ont suivi. Jamais nous n'avions connu une telle intimité et une telle profondeur dans notre relation. Aussi tristes que puissent être ces souvenirs, pour rien au monde je n'échangerai le fait de les avoir passés avec lui. Dieu nous a fait un très beau cadeau en nous donnant l'un à l'autre, et je suis si reconnaissante pour ces quatorze années passées ensemble.
Oh combien je prie d'avoir, comme elle, encore de nombreuses années à deux... Mais un jour, à moins que le Seigneur ne nous reprenne ensemble, l'un de nous partira le premier... et je doute que le nombre d'année rende la séparation plus facile. Au contraire.