"Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps."
2 Corinthiens 4.7-10
2 Corinthiens 4.7-10
Voilà un chapitre de la Bible sur lequel je médite depuis plusieurs mois. Il ne cesse de revenir dans mes pensées. Quelle richesse et quelle profondeur. Il existe une croyance assez répandue selon laquelle le chrétien ne devrait jamais souffrir, et s'il est éprouvé, c'est certainement la preuve que Dieu n'est pas avec lui, qu'il a péché, qu'il est dans l'erreur, qu'il est incrédule, ou qu'il ne se saisit pas des promesses de Dieu... Mais ce passage dit tout le contraire.
Paul vient de développer la glorieuse nouvelle de l’Évangile. Cet Évangile qui montre toute la puissance de Dieu et qui a été manifesté en Jésus-Christ. Ce Jésus qu'il annonçait avec conviction ! Les termes sont forts et magnifiques : "la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ" (v. 4), Dieu a fait briller "la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ" (v. 6). Il publie la vérité (v.2) avec un grand V, rien que ça ! Mais alors, si ce qu'il raconte est vrai, s'il parle réellement de la part de Dieu, sa vie ne devrait-elle pas être empreinte de succès, de richesse, de gloire ? Dénuée de toute épreuve, de maladie, de lutte ? Voilà ce que voudrait nous faire croire le soi-disant 'évangile' de la prospérité, qui attire tant...
Mais étonnamment, ce chapitre dit exactement l'inverse. "C'est pourquoi nous portons ce trésor dans des vases de terre..." et il détaille ensuite toutes les souffrances qu'il a pu connaître... On est bien loin d'une vie facile et prospère ! Comment l'expliquer ? "afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu et non pas à nous". Les épreuves que nous pouvons connaître, au lieu de d'infirmer le bien-fondé de notre Évangile, viennent plutôt le confirmer. La puissance de Dieu se manifeste dans nos réactions à ce que la vie nous envoie comme difficulté. Lui seul peut les produire en nous.
Nous ne sommes que des vases de terre, afin que toute la gloire Lui revienne...
Paul vient de développer la glorieuse nouvelle de l’Évangile. Cet Évangile qui montre toute la puissance de Dieu et qui a été manifesté en Jésus-Christ. Ce Jésus qu'il annonçait avec conviction ! Les termes sont forts et magnifiques : "la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ" (v. 4), Dieu a fait briller "la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ" (v. 6). Il publie la vérité (v.2) avec un grand V, rien que ça ! Mais alors, si ce qu'il raconte est vrai, s'il parle réellement de la part de Dieu, sa vie ne devrait-elle pas être empreinte de succès, de richesse, de gloire ? Dénuée de toute épreuve, de maladie, de lutte ? Voilà ce que voudrait nous faire croire le soi-disant 'évangile' de la prospérité, qui attire tant...
Mais étonnamment, ce chapitre dit exactement l'inverse. "C'est pourquoi nous portons ce trésor dans des vases de terre..." et il détaille ensuite toutes les souffrances qu'il a pu connaître... On est bien loin d'une vie facile et prospère ! Comment l'expliquer ? "afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu et non pas à nous". Les épreuves que nous pouvons connaître, au lieu de d'infirmer le bien-fondé de notre Évangile, viennent plutôt le confirmer. La puissance de Dieu se manifeste dans nos réactions à ce que la vie nous envoie comme difficulté. Lui seul peut les produire en nous.
Nous ne sommes que des vases de terre, afin que toute la gloire Lui revienne...
à suivre...