Je lis en ce moment Choosing to See, un livre écrit par Mary-Beth Chapman. Quelque chose a accroché le regard de mon mari qui m'a dit : "Ah tiens, ils ont six enfants ?". Oui, eux aussi ont six enfants. Eux aussi en ont perdu un. Je me suis souvent associée à telle ou telle famille dont la taille était égale à la nôtre, au fur et à mesure de sa croissance. Maintenant, je m'associe aux familles "6-1". Comme celle de ma tante. Comme celle de Philippe et Esther.
Et alors je me souviens d'une conversation que j'avais eu il y a quelques années. Un couple m'expliquait qu'ils préféraient limiter le nombre de leurs enfants parce qu'il y avait plusieurs cas de maladie mentale dans leur famille élargie. Je leur ai répondu : "Oui, c'est sûr, plus on a d'enfants, plus on a de chances de devoir faire face à des épreuves." Mais on n'avance pas guidés par la peur, on avance guidés par la foi.
Chaque fois qu'on dit oui à un autre enfant, on ouvre la porte à plus de joie, mais aussi à plus de tristesse . On augmente ses chances d'avoir un enfant malade, ou handicapé, ou prodigue. On en avait conscience, et on l'a expérimenté. On l'expérimentera certainement à nouveau, d'une façon ou d'une autre. Ça fait partie du risque "famille nombreuse".
Mais il y a le revers. Quelques jours après son départ, j'observais mes enfants jouer ensemble. Ils s'éclataient. Leur complicité joyeuse était belle à voir. Mon coeur s'est rempli de reconnaissance pour ma petite tribu. Si je n'avais que deux enfants, et que j'en perdais un, quelle tristesse et quelle solitude pour l'enfant restant. "Et si tu n'en avais qu'un ?" m'a demandé ma belle-mère "V n'en a qu'un, et il semblerait qu'elle ne puisse pas en avoir d'autre..." Oh, perdre son enfant unique, je n'ose imaginer la peine, le silence, le vide.
"Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle." Jean 3/16
Et alors je me souviens d'une conversation que j'avais eu il y a quelques années. Un couple m'expliquait qu'ils préféraient limiter le nombre de leurs enfants parce qu'il y avait plusieurs cas de maladie mentale dans leur famille élargie. Je leur ai répondu : "Oui, c'est sûr, plus on a d'enfants, plus on a de chances de devoir faire face à des épreuves." Mais on n'avance pas guidés par la peur, on avance guidés par la foi.
Chaque fois qu'on dit oui à un autre enfant, on ouvre la porte à plus de joie, mais aussi à plus de tristesse . On augmente ses chances d'avoir un enfant malade, ou handicapé, ou prodigue. On en avait conscience, et on l'a expérimenté. On l'expérimentera certainement à nouveau, d'une façon ou d'une autre. Ça fait partie du risque "famille nombreuse".
Mais il y a le revers. Quelques jours après son départ, j'observais mes enfants jouer ensemble. Ils s'éclataient. Leur complicité joyeuse était belle à voir. Mon coeur s'est rempli de reconnaissance pour ma petite tribu. Si je n'avais que deux enfants, et que j'en perdais un, quelle tristesse et quelle solitude pour l'enfant restant. "Et si tu n'en avais qu'un ?" m'a demandé ma belle-mère "V n'en a qu'un, et il semblerait qu'elle ne puisse pas en avoir d'autre..." Oh, perdre son enfant unique, je n'ose imaginer la peine, le silence, le vide.
"Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle." Jean 3/16