Je l'entends encore. "Non. Non, pas du tout. Nooonnn !" Mon mari avait repris le combiné car je ne pouvais pas parler. J'étais en plein malaise et j'avais, une fois de plus, appelé à l'aide. Il était au téléphone avec un médecin du SAMU. Elle lui demandait sans que cela soit une question :
"Votre femme est perfectionniste ?"
"Non"
"Elle fait souvent ça [des malaises], n'est-ce pas ?"
"Non, pas du tout."
"Elle est très anxieuse"
"Nooonnn !" insistait-il.
Et pourtant, devant le manque d'explication médicale aux malaises débilitants qui m'attaquent depuis plusieurs semaines, certains médecins supposent qu'il ne s'agit que de crises d'angoisse, que mon corps somatise une anxiété intérieure.
Même si lors des premiers malaises, devant le côté soudain et inattendu, j'ai pu paniquer et mon cœur s'est emballé, depuis, j'apprends à rester calme et je tente d’accueillir ces malaises comme les vagues de contractions quand on accouche. Cela n'empêche pas que je sois désespérée pour trouver un soulagement. Mais je sais ce que je ressens et quand je lis les descriptions de crises d'angoisse, je sais que cela ne correspond pas à mes sensations et émotions.
Je me suis donc posé la question : qu'est-ce que l'angoisse, et qu'est-ce que l'anxiété ? Que dit la Bible à ces sujets ?
Quand je pense à l'angoisse, je pense à ce serrement que l'on ressent dans la poitrine quand on se trouve devant un danger imminent. Face à la souffrance, face à la mort, il y a une peur humaine et naturelle. Dans la BIble, David a souvent connu des angoisses quand sa vie était menacée. Ses nombreux Psaumes en parlent. Job et Néhémie aussi ont eu des angoisses dans des circonstances particulièrement éprouvantes. Jésus lui-même a connu des angoisses comme nul autre lorsqu'il était dans le jardin de Gethsémané, et qu'il savait la souffrance et la mort qui l'attendaient quelques heures plus tard. L'angoisse n'est donc pas un péché, mais une émotion tout à fait humaine que nous éprouvons tous à différents moments de nos vies, et à différents degrés, devant un avenir réel, probable ou imaginé. Pour Jésus, c'était un avenir réel. Pour nous autres, c'est plutôt un avenir probable ou imaginé, puisque nous ne connaissons pas l'avenir...
Ce qui me conduit à l'anxiété. Selon le Larousse, c'est une "inquiétude pénible, une tension nerveuse, causée par l'incertitude, l'attente". Il y a une notion de durée dans le temps, de quelque chose que l'on entretient, et qui correspond plus à l'incertitude et l'attente, qu'à un danger réel. Or la Bible nous dit "Ne vous inquiétez de rien [littéralement : "ne soyez anxieux pour rien"] ; mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces." Philippiens 4.6
Le message est clair. Lorsque l'angoisse s'installe et se transforme en anxiété, alors cela devient le contraire de la foi. L'antidote est de faire connaître nos besoins à Dieu et de cultiver un esprit de reconnaissance.
Et c'est ce que je m'efforce de faire...
"Votre femme est perfectionniste ?"
"Non"
"Elle fait souvent ça [des malaises], n'est-ce pas ?"
"Non, pas du tout."
"Elle est très anxieuse"
"Nooonnn !" insistait-il.
Et pourtant, devant le manque d'explication médicale aux malaises débilitants qui m'attaquent depuis plusieurs semaines, certains médecins supposent qu'il ne s'agit que de crises d'angoisse, que mon corps somatise une anxiété intérieure.
Même si lors des premiers malaises, devant le côté soudain et inattendu, j'ai pu paniquer et mon cœur s'est emballé, depuis, j'apprends à rester calme et je tente d’accueillir ces malaises comme les vagues de contractions quand on accouche. Cela n'empêche pas que je sois désespérée pour trouver un soulagement. Mais je sais ce que je ressens et quand je lis les descriptions de crises d'angoisse, je sais que cela ne correspond pas à mes sensations et émotions.
Je me suis donc posé la question : qu'est-ce que l'angoisse, et qu'est-ce que l'anxiété ? Que dit la Bible à ces sujets ?
Quand je pense à l'angoisse, je pense à ce serrement que l'on ressent dans la poitrine quand on se trouve devant un danger imminent. Face à la souffrance, face à la mort, il y a une peur humaine et naturelle. Dans la BIble, David a souvent connu des angoisses quand sa vie était menacée. Ses nombreux Psaumes en parlent. Job et Néhémie aussi ont eu des angoisses dans des circonstances particulièrement éprouvantes. Jésus lui-même a connu des angoisses comme nul autre lorsqu'il était dans le jardin de Gethsémané, et qu'il savait la souffrance et la mort qui l'attendaient quelques heures plus tard. L'angoisse n'est donc pas un péché, mais une émotion tout à fait humaine que nous éprouvons tous à différents moments de nos vies, et à différents degrés, devant un avenir réel, probable ou imaginé. Pour Jésus, c'était un avenir réel. Pour nous autres, c'est plutôt un avenir probable ou imaginé, puisque nous ne connaissons pas l'avenir...
Ce qui me conduit à l'anxiété. Selon le Larousse, c'est une "inquiétude pénible, une tension nerveuse, causée par l'incertitude, l'attente". Il y a une notion de durée dans le temps, de quelque chose que l'on entretient, et qui correspond plus à l'incertitude et l'attente, qu'à un danger réel. Or la Bible nous dit "Ne vous inquiétez de rien [littéralement : "ne soyez anxieux pour rien"] ; mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces." Philippiens 4.6
Le message est clair. Lorsque l'angoisse s'installe et se transforme en anxiété, alors cela devient le contraire de la foi. L'antidote est de faire connaître nos besoins à Dieu et de cultiver un esprit de reconnaissance.
Et c'est ce que je m'efforce de faire...