Trempée de sueur, le cœur emballé et les poumons endoloris, je me réveille et je laisse le malaise m'envahir avant de me rendormir quelques instants plus tard. Heure après heure, le scénario se répète tout au long de la nuit et au matin, mon corps est faible et exténué de sa lutte. Mais la nuit dernière, a été une nuit de répit. Je me suis réveillée une seule fois, mais au lieu d'un malaise, c'est un chant de louange qui tournait en boucle dans ma tête. Au matin, en y repensant, le verset du Psaume 40 m'est venu en tête "Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange à notre Dieu..."
Alors j'ai recherché ce Psaume pour le relire en entier. Ce qui me frappe, comme dans tant d'autres Psaumes, c'est qu'il jette une lumière crue sur la lutte humaine, sur les hauts et les bas de la vie. Ces mêmes hauts et ces bas que je connais depuis quelques semaines. A chaque fois que je crois remonter la pente, je rechute.
Le Psaume commence en célébrant la délivrance de Dieu, la foi et le témoignage de David, mais sur la fin, le ton change. Le Psalmiste semble à nouveau tourmenté et effrayé devant les ennemis qui l'assaillent. Il supplie Dieu de le délivrer, alors que c'est de cette même délivrance qu'il chantait quelques instants plus tôt... Il souhaite que justice soit faite et termine dans un verset qui me va droit au cœur :
"Moi, je suis pauvre et indigent ; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas !" Psaume 40. 17
Le Seigneur pense à moi. A moi ?! Il me connaît, il sait ce que je vis. Voilà la pensée qui me soutient aujourd'hui.
Alors j'ai recherché ce Psaume pour le relire en entier. Ce qui me frappe, comme dans tant d'autres Psaumes, c'est qu'il jette une lumière crue sur la lutte humaine, sur les hauts et les bas de la vie. Ces mêmes hauts et ces bas que je connais depuis quelques semaines. A chaque fois que je crois remonter la pente, je rechute.
Le Psaume commence en célébrant la délivrance de Dieu, la foi et le témoignage de David, mais sur la fin, le ton change. Le Psalmiste semble à nouveau tourmenté et effrayé devant les ennemis qui l'assaillent. Il supplie Dieu de le délivrer, alors que c'est de cette même délivrance qu'il chantait quelques instants plus tôt... Il souhaite que justice soit faite et termine dans un verset qui me va droit au cœur :
"Moi, je suis pauvre et indigent ; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas !" Psaume 40. 17
Le Seigneur pense à moi. A moi ?! Il me connaît, il sait ce que je vis. Voilà la pensée qui me soutient aujourd'hui.