ou "Ce que la connaissance de Dieu change à notre perception des choses"
En 2 Samuel 24 se trouve un récit malheureux. Le roi David, roi selon le coeur de Dieu mais comme nous tous, non infaillible, commet un grand péché. Dieu lui propose alors trois châtiments : la famine pendant 7 ans, trois mois de défaite militaire, ou bien trois jours de peste.
David choisit alors le dernier en disant « Oh ! tombons entre les mains de l'Éternel, car ses compassions sont immenses; mais que je ne tombe pas entre les mains des hommes. »
David préfère que le fléau dépende uniquement de Dieu, « car ses compassions sont immenses », plutôt qu’il vienne par la main des hommes, même si, dans un cas comme dans l’autre, Dieu reste souverain.
David connait Dieu. Il sait qu’il est juste et bon, et qu’il est plein de miséricorde. Devant une armée ennemie, David serait à la merci d’hommes méchants et cruels, alors que face à la peste, l’homme est impuissant, seul Dieu peut arrêter les phénomènes meurtriers de la nature. Et c’est en ce Dieu que David a choisi de se confier.
Cela me frappe tout particulièrement car de nos jours, c’est tout l’inverse que l’on observe. Voilà plusieurs années que la menace terroriste est élevée et que des dizaines de milliers de personnes sont mortes par des attentats dans le monde. Et pourtant, les pays occidentaux n’ont pas cessé de tourner, leur économie n’en a été que peu affectée. Mais il a suffit d’un virus microscopique et de quelques milliers de victimes (même si le chiffre ne cesse de croître) pour paralyser les plus grandes nations du monde et entraîner des bouleversements économiques probablement irréversibles. Les rayons vides des supermarchés, les écoles fermées, les couvres-feu et autres interdictions... ce qu’aucune attaque terroriste n’avait produit en Occident, un coronavirus a imposé et entrainé, dans la foulée, une crise sans précédent. Le terrorisme a réveillé des inquiétudes dans les coeurs, mais le covid19 a suscité une panique généralisée.
Le contraste avec l’attitude de David est saisissant. A notre époque, nous pensons pouvoir gérer et contrôler par la force d’autres être humains, mais devant un virus pour lequel nous n’avons ni traitement ni vaccin, nous sommes démunis.
David craignait les hommes qu’il savait méchants, mais connaissait Dieu et sa bonté. Notre société humaniste croit que l’homme nait bon, mais ne connait ni Dieu, ni sa justice et sa compassion.
Nos craintes et notre confiance seraient-elles inversées ?
David choisit alors le dernier en disant « Oh ! tombons entre les mains de l'Éternel, car ses compassions sont immenses; mais que je ne tombe pas entre les mains des hommes. »
David préfère que le fléau dépende uniquement de Dieu, « car ses compassions sont immenses », plutôt qu’il vienne par la main des hommes, même si, dans un cas comme dans l’autre, Dieu reste souverain.
David connait Dieu. Il sait qu’il est juste et bon, et qu’il est plein de miséricorde. Devant une armée ennemie, David serait à la merci d’hommes méchants et cruels, alors que face à la peste, l’homme est impuissant, seul Dieu peut arrêter les phénomènes meurtriers de la nature. Et c’est en ce Dieu que David a choisi de se confier.
Cela me frappe tout particulièrement car de nos jours, c’est tout l’inverse que l’on observe. Voilà plusieurs années que la menace terroriste est élevée et que des dizaines de milliers de personnes sont mortes par des attentats dans le monde. Et pourtant, les pays occidentaux n’ont pas cessé de tourner, leur économie n’en a été que peu affectée. Mais il a suffit d’un virus microscopique et de quelques milliers de victimes (même si le chiffre ne cesse de croître) pour paralyser les plus grandes nations du monde et entraîner des bouleversements économiques probablement irréversibles. Les rayons vides des supermarchés, les écoles fermées, les couvres-feu et autres interdictions... ce qu’aucune attaque terroriste n’avait produit en Occident, un coronavirus a imposé et entrainé, dans la foulée, une crise sans précédent. Le terrorisme a réveillé des inquiétudes dans les coeurs, mais le covid19 a suscité une panique généralisée.
Le contraste avec l’attitude de David est saisissant. A notre époque, nous pensons pouvoir gérer et contrôler par la force d’autres être humains, mais devant un virus pour lequel nous n’avons ni traitement ni vaccin, nous sommes démunis.
David craignait les hommes qu’il savait méchants, mais connaissait Dieu et sa bonté. Notre société humaniste croit que l’homme nait bon, mais ne connait ni Dieu, ni sa justice et sa compassion.
Nos craintes et notre confiance seraient-elles inversées ?